GEPG - Psychanalyse

L’acte analytique et la question du changement

Séminaire proposé par Albert Maître

La psychanalyse est issue d’une tentative de compréhension des effets observés de la suggestion et de la catharsis sur le symptôme. Dans ce contexte, où toute nouvelle méthode de soins devait faire état de ses effets thérapeutiques, elle s’affirmait comme une psychothérapie. Mais Freud eût très tôt d’autres visées, la psychanalyse devait être une méthode d’exploration et de connaissance de l’appareil psychique lesquelles en retour allaient enrichir sa pratique. Ainsi, il apprit que le symptôme ne pouvait être réduit à n’être que le signe d’une maladie puisqu’il avait une fonction de limiter l’angoisse et qu’il exprimait un désir refoulé. Dès lors, une visée thérapeutique immédiate s’avérait subordonnée à la levée du refoulement comme effet de l’association libre et de l’interprétation.

En savoir plus

Le Séminaire du GEPG

Le séminaire mensuel constitue un temps institutionnel où s’élaborent les incidences de la pratique sur la théorie et celles du lien social dans notre association. Si les discussions et lectures des textes aboutissent à des propositions de collaboration avec d’autres psychanalystes ou auteurs, c’est surtout du déplacement lié à la parole échangée dans ce dispositif que sont attendus des effets de transmission et d’enseignement.

En savoir plus

Transfert et psychose

Séminaire proposé par Daniel Augrain

Ce séminaire permettra de partager nos repères et des exemples cliniques dans nos rencontres avec les psychosés, qui nous sollicitent en autant de modalités de « l’impossible ».
Nous nous étayerons sur les élaborations de prédécesseurs et d’écrivains en 6 séminaires :

  1. Lacan et Jean Allouch pour le rapport entre délire et langage.
  2. Françoise Dolto, avec son expérience des psychosés et de leur famille, sa lecture de l’originaire et son approche de l’image du corps.
  3. Jean Oury, avec son expérience institutionnelle, pour aborder les psychosés et les autres, en deux faces de l’aliénation.
  4. Entre Kafka et Winnicott, pour aborder le négativisme et la honte, -se sentir exclu ou se positionner comme- ; vis-à-vis de l’ennui, vécu ou suscité, que pourrait être une approche ludique ?
  5. Marguerite Duras dans Lol V. Stein nous offrira un appoint pour aborder l’amour chez les psychosés.
  6. Nous soutiendrons quelques considérations entre psychose et conflits psychiques actuels.

Nous nous retrouverons à mon cabinet (tant que nous serons peu nombreux).

En savoir plus

La psychanalyse doit-elle être en phase avec son époque ?

Séminaire proposé par Isabelle Carré

C’est par cette question étrange que nous entamerons le séminaire. Elle nécessitera que nous définissions ce que nous entendons par la psychanalyse : une pratique singulière, une affaire privée, intime, une théorie en mouvement, pratiquée par des analystes citoyens, qui ne peuvent rester indifférents, comme citoyens, face aux pertes des droits des femmes aux USA, face aux violences barbares de la guerre en Ukraine et face à l’actualité mondiale en général.

Notre pratique particulière est, de fait, ouverte sur le quotidien comme sur le social, mais elle ne peut généraliser ou prétendre à l’universel. Enfin, les analystes sont-ils légitimes pour prendre position sur des faits de société en émettant des vérités recouvertes de théories appliquées, sans prendre le risque de faire débat d’opinions ?

En savoir plus

Aspects et destins de la culpabilité en psychanalyse

Séminaire proposé par Albert Maître

Parmi les obstacles les plus difficiles à résoudre dans le déroulement d’une analyse, Freud avait relevé l’insistance « d’un sentiment inconscient de culpabilité » qui était à l’origine d’une « réaction thérapeutique négative ». Il ramena cette conjoncture au sadisme que le Surmoi exerce sur le moi.

Cette culpabilité n’est pas propre à la situation analytique puisque celle-ci est présente dans notre culture comme en témoigne la notion de péché dans les religions du Livre. C’est dire que nous avons affaire à une problématique structurelle en deçà de ces représentations anthropomorphiques et divines, lesquelles relèvent de l’imaginaire.

Cette structure est celle du langage et plus précisément de son incidence sur le vivant qui substitue le désir au besoin. Nous aurons donc à questionner la fameuse assertion de Lacan dans son séminaire sur l’Éthique de la psychanalyse (p. 368) : « la seule chose dont on puisse être coupable, au moins dans la perspective analytique, c’est d’avoir cédé sur son désir. »

En savoir plus

L’acte analytique et la diversité des pratiques de l’analyste.

Séminaire proposé par Albert Maître

La psychanalyse est issue d’une tentative de compréhension des effets observés de la suggestion et de la catharsis sur le symptôme. Dans ce contexte, où toute nouvelle méthode de soins devait faire état de ses effets thérapeutiques, elle s’affirmait comme une psychothérapie. Mais Freud eût très tôt d’autres visées, la psychanalyse devait être une méthode d’exploration et de connaissance de l’appareil psychique lesquelles en retour allaient enrichir sa pratique. Ainsi, il apprit que le symptôme ne pouvait être réduit à n’être que le signe d’une maladie puisqu’il avait une fonction de limiter l’angoisse et qu’il exprimait un désir refoulé. Dès lors, une visée thérapeutique immédiate s’avérait subordonnée à la levée du refoulement comme effet de l’association libre et de l’interprétation.

En savoir plus