GEPG - Psychanalyse

La haine

Cartel de préparation du séminaire de l’I-AEP qui se tiendra en juin 2025

« Faire disparaitre celui qui nous est autre » a connu ces derniers temps une exacerbation et une intensité qu’ont décuplé les moyens modernes de destructions à tel point qu’on a du mal à penser ce qui le génère et l’anime : la haine.

Afin de ne pas se résigner à la sidération des collègues proposent un travail en cartel pour mettre des mots sur ce qui souvent semble relever de l’impensable.

Cartel ouvert à de nouveaux participants.

Tous les deux mois à partir du mercredi 18 septembre à 20h30
(dates ultérieures à préciser)

Au
51 Rue Thiers
38000 Grenoble

Pour tout renseignement, s’adresser à :
martine.petit @ gepg.org

Le fantasme et l’inconscient

Séminaire proposé par Isabelle Carré

F. Nietzsche, dans Par-delà le bien et le mal, écrit : « Une pensée ne vient que quand elle veut, et non pas quand moi je le veux. »

Nietzsche a évoqué très tôt une forme d’inconscient, une vie intérieure qui conditionne notre façon d’être, Il déploie la métaphore de la partie immergée de l’iceberg, la partie émergée représentant la conscience.

Nous continuerons cette année d’explorer la place de l’inconscient dans la philosophie et dans la littérature. Nous nous intéresserons au fantasme, à ses expressions notamment dans la formation des symptômes. Le fantasme a presque inauguré l’élaboration de la théorie psychanalytique, au moment où Freud abandonne la question du trauma comme systématique, ne limitant pas la névrose à un trauma réel.

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La psychanalyse dans les institutions de soins à l’heure d’aujourd’hui – 3ème année

Groupe de travail proposé par Claire Horiuchi et Florence Brenier, conjointement par le GEPG et le collège des psychologues (CPCI)

Nous allons poursuivre notre travail sur la psychanalyse dans les institutions en interrogeant encore et toujours la place de cette dernière dans les lieux de soins pour tenter de cerner de quelle manière elle se manifeste et ce qui en constitue son essence actuelle.  Malgré la mise à l’écart de cette approche thérapeutique pour les patients, elle fait retour dans les institutions par d’autres voies comme les groupes d’analyse de la pratique, soutien très important pour les équipes. 

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Les états limites et la pratique psychanalytique

Groupe de travail proposé par Françoise Guillaumard et Michel Lehmann

La notion d’état limite est apparue au coeur même de la pratique psychanalytique. Il y a eu prise en compte de ses limites et remise en cause des références de la méthode première : la libre association, l’interprétation comme seul acte, l’attention flottante et le névrosé en tant que modèle d’analysant. Ainsi, parallèlement au paradigme de la cure-type, se mettait en place un autre modèle, de travail analytique également. Ferenczi en a été le premier artisan. C’est pourquoi dans cette première année de notre groupe de travail nous avons interrogé ses élaborations. Par la suite, Winnicott a proposé une nouvelle conception de la cure : « ce n’est pas seulement un temps d’interprétation ou de relecture du passé. La relation entre patient et analyste prend toute sa valeur dans l’ ‘’ ici et maintenant ‘’, puisque c’est une nouvelle page de vie et relation interhumaine qui se joue »1. Ce qui remet la parole au centre de la relation psychanalytique, son pouvoir, sa richesse et sa qualité d’objet d’échange. Dans cet espace transitionnel, elle trouve sa créativité, son inventivité. Elle accueille, propose, soutient, dénomme. Comment les théories rendent-elles compte de cette opérativité, comment l’inspire-t-elle ?

S’agit-il d’un autre paradigme pour la psychanalyse où l’analyste ne serait plus seulement archéologue mais aussi architecte ? Comment s’articulent alors au cas par cas ces deux dimensions ?

Le livre de Bérengère de Sernaclens Le défi des états limites nous a permis d’avancer. Se référant à des travaux de psychanalystes de la mouvance de la Société de Psychanalyse de Paris, cet ouvrage se centre autour de la question : comment du matériel inconscient non symbolisé, qui se manifeste par des passages à l’acte, des troubles psychosomatiques, des éprouvés de chaos affectifs, de déshérence… de
quelle façon peut-il être introduit dans la parole ? Comment un processus de subjectivation bloqué dans un stade précoce peut-il être remis en marche ? A cet abord par les questions de la pratique succède, dans le temps présent de notre travail, un abord par la question de la structure. C’est ce que réalisent des auteurs inscrits, eux, dans la suite de l’enseignement de Lacan : Jean Pierre Lebrun, Roland Chemama en
particulier. Il y aurait eu opération de la métaphore paternelle, mais elle se serait effectuée de façon incomplète. Et un tel défaut serait en rapport avec l’état de notre société contemporaine où la place du Nom du Père est fragilisée et sa fonction menacée.

Dans notre cheminement, nous faisons une large place aux témoignages de l’expérience et aux questionnements qui y prennent naissance. Nous déterminons les textes à travailler au fur et à mesure de notre avancée et deux sont déjà prévus : « L’appel de transfert et la nomination » de Suzanne Ginestet-Delbreil et « L’homme aux loups » considéré par certains comme le premier cas d’état limite dans l’histoire de la psychanalyse.

  1. Laura Dethiville- Introduction- « Winnicott, un psychanalyste dans notre temps »- Lettres de la SPF 2009/1 (n°21). ↩︎

Groupe de travail également inscrit dans les activités du groupe régional de Grenoble de la Société de Psychanalyse Freudienne.

Le 1er mardi du mois à 20h
Première rencontre le mercredi 25 septembre 2024 à 20 heures, puis
le 3ème mercredi du mois

(Lieu à déterminer)

Pour tout renseignement, s’adresser à :
michel.lehmann @ gepg.org

Groupes de travail sur la Pratique

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GROUPES DE TRAVAIL SUR LA PRATIQUE
Ces groupes constituent un lieu d’énonciation où peut se déployer une parole au plus près de la pratique. Chacun à son tour y est invité à témoigner de son expérience. Est attendu un effet d’ouverture, – accès à l’insu, reconnaissance d’un réel – susceptible d’avoir une incidence sur l’écoute analytique et la conduite du travail avec l’analysant, quel que soit le dispositif, divan ou face à face. Plusieurs groupes de travail sur la pratique se sont ainsi constitués, chacun avec sa propre dynamique, mais avec pour dispositif commun actuel la notion de « permutation des places » (chaque participant prenant la parole à son tour) et le principe de rencontres intergroupes. Celles-ci permettent de confronter les expériences et d’élaborer l’évolution du dispositif. Elles ont lieu tous les deux ans et sont ouvertes aux participants des groupes ainsi qu’aux membres du GEPG.

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Un texte, son auteur… et quelques autres

Dispositif proposé par Nizar Hatem et Michaël Gioria

Ce dispositif que nous proposons réunira un cartel de lecteurs à la demande d’un auteur inscrit au GEPG ou à l’Inter-Associatif Européen de Psychanalyse. Chaque lecteur s’engage à un retour de vive voix sous la forme d’une participation à ce cartel constitué autour du texte et en présence de son auteur. Les lecteurs peuvent s’engager de manière permanente dans le dispositif et ainsi participer à un cartel chaque fois qu’un auteur propose son texte. Le dispositif est aussi ouvert à une participation ponctuelle autour d’un texte, soit à l’initiative d’un membre du GEPG qui souhaiterait participer au dispositif, soit à la demande de l’auteur ou des autres lecteurs, par exemple à l’occasion d’une thématique qu’ils savent intéresser telle ou telle personne du GEPG mais aussi de l’IAEP ou d’ailleurs. Le cartel ne pourra se constituer qu’en présence d’au moins 3 lecteurs autour de l’auteur.

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A la poursuite… des séminaires !

Groupe de travail avec Martine Jeanmart, Sara Moulin, Béatrice Nogues, Cécile Paganelli

Nous n’arrêtons pas de finir de travailler sur le Séminaire de Lacan « Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse » qui devrait nous occuper encore une ou deux séances à partir de la rentrée de septembre : Pourquoi mettons-nous autant de temps à le finir ? Peut-être parce que les notions en sont fondamentales, que nous avons voulu en refaire une deuxième lecture rapide qui nous réouvre d’autres perspectives de réflexion… Peut-être sommes-nous dans une boucle temporelle avec ces notions qui se renvoient les unes aux autres sans cesser d’échapper encore en partie à notre compréhension ! Peut-être sommes-nous dans un essoufflement de ce travail sur les séminaires qui appelle alors d’autres lectures à venir…Nous nous accordons donc encore un peu de temps pour définir la suite de notre année que nous renseignerons ensuite sur le site du GEPG.

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Aux creux des textes anciens, au cœur de la subjectivation

Avec Anne-Marie Anchisi, Sandra Boccara, Christel Emelien, Sylvie Lefort, Véronique Mangano Loïodice, Hélène Vialle

Après une année de plongée en abyme dans la folie, la jalousie, le crime et l’amour du théâtre shakespearien, nous tenterons de reprendre pieds dans la cité avec quelques autres en nous tournant vers des questionnements de philosophes : Etienne de La Boétie, Platon…

Nous reprendrons nos rencontres le mercredi 25 septembre à 20h30 15, Place Gustave Rivet à Grenoble avec notre Lecture de l’été : Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare. Notre groupe se réunira ensuite tous les quatrièmes mercredis de l’année 2024/2025 hors vacances scolaires, à ce même horaire et à cette même adresse.

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Littérature et psychanalyse

Groupe de travail proposé par Caroline Bidault, Catherine Blachot, Claude Blondeau, Geneviève Glangeaud, Noëlle Mathern, Catherine Villard

A partir de notre intérêt pour la littérature et la psychanalyse, nous orientons nos échanges autour des liens susceptibles d’être établis entre œuvres littéraires et psychanalyse : œuvres poétiques ou de fiction, classiques ou modernes et contemporaines, ou encore biographies, œuvres dont le thème est bien souvent éloigné, a priori, de la psychanalyse en tant que telle. De notre lecture, nous dégageons un questionnement éclairé par notre parcours et notre expérience de la psychanalyse, en tant qu’analysants ou en tant que praticiens en libéral ou en institution ou personnes intéressées par la psychanalyse.

A tour de rôle, chaque participant présente une œuvre littéraire, choisie à l’avance et lue par tous, afin de partager échanges et élaboration en commun. Les impressions, les ressentis et les interrogations s’expriment avec spontanéité, sur un mode rappelant celui de l’association libre, qui nous ramène à notre vécu personnel ou de praticien.

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La psychanalyse dans les institutions de soins à l’heure d’aujourd’hui

Groupe de travail proposé par Claire Horiuchi et Florence Brenier, conjointement par le GEPG et le collège des psychologues (CPCI)

En une cinquantaine d’années, les institutions de soins qui vivaient sous une influence dominante, parfois exclusive, de la psychanalyse, sont devenues des lieux où le mot « psychanalyse » ne se prononce plus. Il ne constitue plus une référence valorisée dans les établissements.

Le constat qui peut néanmoins être fait, est que selon les lieux de soins, une culture psychanalytique se maintient, non revendiquée comme telle, sans qu’il ne s’y pratique des cures psychanalytiques en tant que telles (ces dernières n’ayant presque jamais eu lieu dans les institutions). Cela permet de faire exister, comme disait OURY, « une ambiance » particulière, dans la prise en compte des patients, de leur subjectivité et de l’importance des liens et de ce qui s’y joue. Cette culture n’est pourtant plus portée par des psychanalystes qui ont pour beaucoup quitté les lieux institutionnels.

Ce groupe de travail va avoir pour visée, d’étudier au sein de ces lieux de soins, ce qui reste de la psychanalyse : tenter de cerner de quelle manière elle se manifeste et ce qui en constitue son essence actuelle, pour la mettre en valeur et souligner ce qu’elle peut apporter comme appui dans ce travail complexe d’accompagnement thérapeutique, d’enfants, adolescents, adultes. Qu’est ce qui constitue cette « culture psychanalytique », hors cures types, quelle en est sa pertinence, quelle place peut-elle trouver au milieu d’autres approches ?

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