Aspects et destins de la culpabilité en psychanalyse

Séminaire proposé par Albert Maître

Parmi les obstacles les plus difficiles à résoudre dans le déroulement d’une analyse, Freud avait relevé l’insistance « d’un sentiment inconscient de culpabilité » qui était à l’origine d’une « réaction thérapeutique négative ». Il ramena cette conjoncture au sadisme que le Surmoi exerce sur le moi.

Cette culpabilité n’est pas propre à la situation analytique puisque celle-ci est présente dans notre culture comme en témoigne la notion de péché dans les religions du Livre. C’est dire que nous avons affaire à une problématique structurelle en deçà de ces représentations anthropomorphiques et divines, lesquelles relèvent de l’imaginaire.

Cette structure est celle du langage et plus précisément de son incidence sur le vivant qui substitue le désir au besoin. Nous aurons donc à questionner la fameuse assertion de Lacan dans son séminaire sur l’Éthique de la psychanalyse (p. 368) : « la seule chose dont on puisse être coupable, au moins dans la perspective analytique, c’est d’avoir cédé sur son désir. »

Nous aborderons cette problématique du désir et de ses paradoxes à partir de situations cliniques et d’œuvres littéraires, notamment celles de Shakespeare et de Kafka pour éclairer les incidences et les ressorts de la culpabilité.

Les lundis à 21h aux dates suivantes :

21 novembre 2022, 16 janvier, 20 mars et 15 mai 2023

à la Clinique du Grésivaudan - salon Puy, à La Tronche

Pour tout renseignement, s’adresser à :
albert.maitre @ gepg.org

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