Pulsions, sublimation, résurrection
En octobre 2014 a paru aux éditions Actes Sud un petit livre étonnant de Jean-Michel Hirt, psychanalyste à l’APF, intitulé : Paul, l’apôtre qui « respirait le crime » accompagné du sous-titre : « Pulsions et Résurrection ». En savoir plus
« Le transfert »
Après avoir cheminé dans un premier moment autour de l’oeuvre de Platon « Le banquet », sur la question du vrai ressort de l’amour, nous aborderons dans un second moment le parallèle établi par Lacan entre la position socratique et les mécanismes du transfert. Place est laissée à une libre expression pour évoquer notre clinique. En savoir plus
L’Acte psychanalytique aujourd’hui ?
Dans les débats qui ont suivi la publication du Rapport Turquet, on a pu entendre : « la bureaucratie et les normes effacent la dimension de l’Acte », ou encore « Si l’Etat intervient on serait soulagé de notre Acte »… En savoir plus
Lire l’Angoisse
De tous les phénomènes psychiques que nous sommes amenés à éprouver dans la rencontre, l’angoisse reste des plus fréquents, et parfois des plus pressants. Quel sort lui réserver : Faut-il la réduire au plus vite? S’agit-il de la lier ? Ou de la lire ? En savoir plus
Le réel du corps, corps et Réel
« Si j’avais connu avant d’évider père les paroles emplisseuses d’entendement, et avoueuses de sentiment, et traductrices de gouffre humain. Heureux soit le parleur, car avec ses mots il est pareillement au bourgeois qui voit à l’intérieur de ses semblables… Heureux les parleurs, car ils ont l’œil clairvoyant et traverseur de corps, et fouilleur d’épaisseurs! ». (Jean-François Beauchemin : » Le jour des corneilles »).
Dans ce texte poétique, le personnage va chercher le sentiment amoureux dans la dépouille même de sa mère, de son père. Il ne lui reste plus que le réel du corps, de la preuve corporelle pour tenter de s’arrimer à une réalité. Jusqu’à ce qu’il rencontre le langage.
Les enjeux du transfert dans la pratique du psychanalyste
La demande à l’analyste s’effectue le plus souvent aujourd’hui par l’expression d’une plainte et le « besoin » d’en parler. Cette modalité d’adresse implique déjà une dimension transférentielle dans la mesure où elle suppose une capacité d’écoute, ce qui lui confère un savoir.